sexta-feira, 17 de dezembro de 2010

Aumento do salário dos parlamentares

O projeto que aumenta o ordenado dos parlamentares para R$ 26.723,13 é o Projeto de Decreto Legislativo 3036 (PDC 3036/2010). Ainda no dia 15/12, o Colégio de Líderes (reunião dos líderes das bancadas na Câmara) e mais alguns parlamentares entraram com um requerimento de urgência (REQ 7575/2010) para o PDC 3036/2010. Ao ser apreciado em «regime de urgência urgentíssima», abandonam-se todas as formalidades regimentais; o projeto de lei pode então ser votado imediatamente e por votação simbólica (i.e., não nominal).

Sendo assim, votar contra o REQ 7575/2010 equivalia a votar contra o aumento de salário proposto. Era a única forma de evitar que o aumento fosse votado sem votação nominal (e sem votação nominal, não há responsabilização).

Segue abaixo a lista dos sete deputados federais de São Paulo que votaram contra o REQ 7575/2010:

- Dr. Talmir (PV);
- Emanuel Fernandes (PSDB);
- Fernando Chiarelli (PDT);
- Ivan Valente (PSOL);
- José Stangarlini (PSDB);
- Luiza Erundina (PSB);
- Paes de Lira (PTC);
- Regis de Oliveira (PSC).


terça-feira, 23 de novembro de 2010

Os castigos da charia ensinados às crianças inglesas


Do site do Figaro, 22/11/2010:

Les châtiments de la charia inculqués à des enfants anglais


Un documentaire de la BBC affirme que certaines écoles coraniques expliquent à leurs élèvesles procédures d'amputations sur les voleurs et les méthodes d'exécution concernant les hommes reconnus coupables d'homosexualité.


Comment amputer les mains et les pieds des voleurs, quelle est la meilleure méthode d'exécution pour punir un homme reconnu coupable d'homosexualité… Ces leçons sur la charia sont le programme de près de 5000 jeunes de 6 à 18 ans au Royaume-Uni, révèle un documentaire de la BBC. Cet épisode du magazine d'investigation Panorama, diffusé lundi soir, a découvert que 40 écoles coraniques appartenant au réseau Saudi Students Clubs and Schools in the UK and Ireland, enseignent le strict cursus national saoudien en utilisant des manuels qui versent parfois dans l'antisémitisme ou l'homophobie et qui n'hésitent pas à aborder les aspects les plus durs de la charia.

Les établissements du Saudi Students Clubs and Schools dispensent des cours de religion le soir et le week-end. Panorama a découvert qu'un manuel destiné aux écoliers de 6 ans leur explique que ceux qui ne croient pas en l'Islam sont voués au «feu de l'enfer» après la mort. Un autre livre, à l'attention des élèves de 15 ans , détaille les châtiments prévus dans la charia. L'ouvrage stipule que les voleurs ont «leur main tranchée au premier délit et leur pied au second». Le manuel comporte à côté de ces explications des schémas indiquant à quels endroits du corps les amputations doivent avoir lieu. Une autre section discute des différents moyens d'exécutions prévus pour les homosexuels : lapidation, bûcher, chute du haut d'une falaise. Les manuels qu'a pu consulter la BBC comptent aussi des passages antisémites. L'un demande aux élèves de lister les qualités «répréhensibles des juifs». Un autre prétend que les juifs ont été maudits par dieu et ressemblent à des singes et à des cochons. Un troisième explique que les sionistes veulent établir la domination du monde par les juifs.

L'ambassade saoudienne dément tout lien

Les enquêteurs de Panorama affirment que Saudi Students Clubs and Schools est lié au gouvernement saoudien. Un des bâtiments abritant un établissement dans l'ouest de Londres appartient, selon la BBC, au gouvernement saoudien. Le directeur du réseau éducatif a expliqué au journaliste que l'association dépendait du bureau culturel saoudien. Des affirmations qui ne sont pas du goût de l'Arabie saoudite. «Toutes les activités d'enseignement qui peuvent avoir lieu au sein de la communauté musulmane britannique ne sont ni affiliées ni soutenues par l'ambassade saoudienne», affirme dans un communiqué la représentation diplomatique. Interrogé par la BBC, l'ambassadeur saoudien a souligné qu'il était trompeur de sortir ces extraits de leçons et des passages du Coran de leur contexte historique, linguistique et culturel.

Face aux questions que soulève son enquête, Panorama a interrogé le ministre britannique de l'Education. «Je ne souhaite pas intervenir dans les décisions du gouvernement saoudien qui organise son propre système d'éducation mais je reste persuadé que du matériel pédagogique antisémite, quel qu'il soit, ne peut être utilisé dans les écoles anglaises», a confié Michael Gove. Le ministre a ajouté que l'Ofsted, l'organisme britannique chargé de l'inspection des établissements scolaires, lui adresserait bientôt un rapport sur les moyens possibles pour mieux contrôler les écoles du dimanche et du soir. Jusqu'à présent, l'Ofsted n'est pas habilitée à les inspecter. La question des mécanismes de contrôle est d'autant plus importante que David Cameron veut laisser le droit aux parents d'élèves, à des enseignants ou à des organisations caritatives le droit de gérer des écoles libres.




quarta-feira, 3 de novembro de 2010

A estrada

«He lay listening to the water drip in the woods. Bedrock, this. The cold and the silence. The ashes of the late world carried on the bleak and temporal winds to and fro in the void. Carried forth and scattered and carried forth again. Everything uncoupled from its shoring. Unsupported in the ashen air. Sustained by a breath, trembling and brief. If only my heart were stone.»

Cormac McCarthy, The Road

quinta-feira, 21 de outubro de 2010

Merkel e o multiculturalismo

Do site do Figaro, dia 17/10:

Angela Merkel admet l'échec du multiculturalisme allemand

Ce modèle a « totalement échoué», a dit la chancelière allemande. Alors que le sentiment de défiance vis-à-vis des musulmans croît dans le pays, les immigrants sont priés de mieux maîtriser l'allemand.


Angela Merkel durcit un peu plus son discours pour faire entendre sa voixdans le débat sur l'immigration qui agite son pays. Ce week-end, la chancelière a simplement et radicalement enterré le modèle d'une Allemagne multiculturelle, où pourraient cohabiter harmonieusement différentes cultures. Cette approche «Multikulti» - «nous vivons côte à côte et nous nous en réjouissons» - a «échoué, totalement échoué», a-t-elle lancé devant le congrès des Jeunesses de sa formation conservatrice.

Pour Angela Merkel, les immigrants doivent s'intégrer et adopter la culture et les valeurs allemandes, comme elle l'avait déjà souhaité à plusieurs reprises ces dernières semaines. «Nous nous sentons liés aux valeurs chrétiennes. Celui qui n'accepte pas cela n'a pas sa place ici», a-t-elle dit. «Subventionner les immigrants» ne suffit pas, l'Allemagne est en droit «d'avoir des exigences» envers eux, a poursuivi la chancelière allemande, par exemple qu'ils maîtrisent l'allemand et qu'il n'y ait plus de mariages forcés.

Le débat sur la place des étrangers en Allemagne a pris une nouvelle tournure depuis la parution, fin août, du livre choc de Thilo Sarrazin. Dans cet essai, L'Allemagne se détruit, ce membre du Parti social-démocrate, qui siégeait au directoire de la banque centrale allemande, affirme que les musulmans minent la société allemande et abaissent l'intelligence moyenne de la population. Son livre a suscité un tollé, mais il figure toujours dans les meilleures ventes et les sondages montrent qu'une majorité d'Allemands approuvent son argumentation.

Un grand écart avant les élections

La position d'Angela Merkel reste cependant plus nuancée. Alors que certains conservateurs aimeraient refermer les vannes, la chancelière allemande juge que l'immigration est nécessaire étant donnée la pénurie de main d'œuvre qualifiée (400.000 personnes selon la chambre de commerce et d'industrie). Et elle estime aussi que «l'islam fait partie de l'Allemagne», reprenant une formule récente du président Christian Wulff (CDU), qui a indigné une partie de son camp chrétien-démocrate (CDU-CSU).

Afin d'encourager cette intégration, le gouvernement a dernièrement décidé de financer la formation complète des imams dans les universités allemandes. La plupart viennent aujourd'hui de Turquie, avec une maigre connaissance de l'allemand. Le président turc Abdullah Gül a lui-même exhorté ses compatriotes, qui forment la plus forte communauté étrangère d'Allemagne, à apprendre à «parler couramment et sans accent» la langue allemande.

Avec grand écart, Angela Merkel tente de réunir les franges divergentes de son parti et de remobiliser les électeurs, alors que la coalition conservatrice-libérale est en chute libre dans les sondages à l'approche de six scrutins régionaux en 2011. Horst Seehofer, chef de la CSU bavaroise qui courtise les voix très à droite, avait proclamé la mort du Multikulti dès vendredi. L'Allemagne n'a «plus besoin d'immigrants de pays aux cultures différentes comme les Turcs et les Arabes» pour qui il est «plus difficile» de s'intégrer, avait-il déjà assuré.

(avec agences)


quarta-feira, 20 de outubro de 2010

As virtudes enlouquecidas

«O mundo moderno não é mau; sob determinados aspectos, o mundo moderno é até excessivamente bom. Ele está repleto das mais selvagens e desperdiçadas virtudes. Quando um sistema religioso sofre qualquer abalo (como aconteceu com o Cristianismo por ocasião da Reforma), não são apenas os vícios que ficam em liberdade. Os vícios ficam, sem dúvida, à solta, vagueiam livremente e causam imensos danos. Mas as virtudes também andam à solta, vagueiam de modo mais selvagem e causam danos ainda maiores. O mundo moderno está repleto de antigas virtudes cristãs que enlouqueceram. Essas virtudes enlouqueceram porque ficaram isoladas umas das outras e vagueiam por aí sozinhas. Alguns cientistas se preocupam apenas com a verdade, mas a sua verdade é desumana. Da mesma forma, certos humanitários se preocupam unicamente com a compaixão e a sua compaixão (custa-me dizê-lo) é, muitas vezes, falsa.»


Chesterton, Ortodoxia


domingo, 10 de outubro de 2010

The Living Room Candidate

No sensacional The Living Room Candidate, você encontrará todos os comerciais eleitorais das campanhas presidenciais americanas, de 1952 até 2008. Imperdível.

quarta-feira, 6 de outubro de 2010

Pequena divagação sobre as críticas ao petismo

Não reivindico para o que escrevo a seguir qualquer mérito por originalidade ou perspicácia. É apenas um pensamento que me ocorre e que, em essência, é o seguinte: a maior parte das críticas tucanas ao petismo é frágil e tem como pressuposto uma compreensão larga de democracia. Senão, vejamos.

Suponho que um bom exemplar de manifestação tucana crítica ao petismo seja o texto de Sérgio Fausto, publicado na Folha de S. Paulo em 26-09-10 e intitulado «A outra face do lulo-petismo». Basicamente, trata-se de uma crítica a um artigo de André Singer, «A História e seus ardis». Segundo Fausto, o artigo de Singer ignora as mudanças introduzidas pelo lulo-petismo nas relações entre Estado, governo e sociedade, mudanças que podem ser duradouras e, diz ele, «são preocupantes para quem acredita que a democracia não se limita a eleições».

A crítica de Fausto não é muito clara, mas parece se dirigir à cooptação de setores da sociedade por parte do governo, bem como de setores do governo por parte do PT. A seguir, transcrevo duas passagens bastante expressivas:

«Na combinação do Bolsa Família com o Bolsa BNDES, Singer enxerga o ressurgimento da 'aliança entre a burguesia nacional e o povo, relíquia de tempos passados que ninguém mais achava que pudesse funcionar'. Nenhuma palavra sobre o que pode vir a significar para a democracia brasileira a formação de duas clientelas governamentais, uma no andar de cima, com recursos para financiar campanhas, outra no andar de baixo, com votos para eleger.»

E a segunda:

«A crítica ao modo pelo qual este [o lulo-petismo] se constitui e opera a partir do Estado não é 'moralismo udenista' tardio, como Singer sugere. É, isto, sim, um dever de consciência de quem acredita que a democracia se enfraquece e pode periclitar onde o chefe do Estado se arvora a protetor paternal dos pobres, onde as fronteiras entre partido, governo e Estado se confundem, onde a cooptação estatal prevalece sobre a representação mais autônoma dos interesses da sociedade.»

Notem que, embora a segunda passagem seja interessante, ela não nos dá, a rigor, nada de palpável, isto é, nenhuma evidência de que as fronteiras entre partido, governo e Estado estejam se confundindo. Mesmo a primeira passagem, que faz referência à criação de clientelas por parte do governo, uma no andar de cima e outra no andar de baixo, não denuncia, a rigor, nada que pareça muito condenável.

Não tenho qualquer intenção de desqualificar o artigo de Fausto, que acho interessante e bem escrito. Ademais, sendo um artigo de jornal, não pode ter a pretensão de oferecer ao leitor muitas evidências empíricas para fundamentar sua tese. A Folha de S. Paulo não é a Brazilian Political Science Review. Mesmo assim, arriscaria afirmar que críticas como esta feita por Fausto têm poucas evidências empíricas sistemáticas à sua disposição.

De um ponto de vista institucionalista, não há evidências a provar que o governo lulo-petista seja diferente do governo tucano a que sucedeu. No limite, a crítica tucana me lembra os choramingos de alguém que, numa competição qualquer, é derrotado por um adversário muito melhor preparado. É como se essas críticas dissessem: «ah, não vale, eles dominaram o governo, o Estado, ganharam as eleições duas vezes e vão ganhá-las de novo! Eles se prepararam mais do que nós!» Ao que, parece-me, um petista poderia retrucar: «sim, mas... E daí?»

A crítica de Fausto deixa implícita uma outra, a saber, a crítica ao aparelhamento do Estado feito pelo PT. Talvez essa crítica possa ser bem fundamentada. Gostaria de dar uma olhada em A Elite Dirigente do Governo Lula, de Maria Celina D'Araújo, estudo que serviu para embasar algumas matérias da Veja sobre o aparelhamento do Estado durante o governo Lula. Porém, pelo que pude depreender de uma leitura rápida da orelha do referido livro, o estudo se limita ao próprio governo Lula, de modo que não podemos ter qualquer base de comparação.

Além de frágeis - ou talvez por isso mesmo -, as críticas tucanas ao lulo-petismo pressupõem uma definição ampla do termo democracia. Na segunda metade do século XX, a transição de muitos regimes do autoritarismo para a democracia - aquilo que Huntington chamou de «the third wave» - contribuiu para um enorme debate sobre o que é democracia e como defini-la. Hoje, o debate se deslocou da transição para uma discussão sobre qualidade da democracia. A julgar pelo pouco que conheço sobre essa literatura, ela não oferece indicadores ou condições a partir das quais se possa afirmar que o governo petista é uma ameaça à democracia. Seria preciso defini-la de modo bem mais amplo do que o fazemos.

Sendo isto apenas uma breve divagação, sinto-me eximido da responsabilidade de concluir o que quer que seja. Se tivesse, porém, que fazê-lo, diria que a intelligentsia tucana tem duas opções. Uma é apresentar evidências de que o modus operandi de um governo petista é de fato nocivo para a democracia brasileira. A outra seria encampar críticas ao petismo que a esquerda brasileira considera como sendo de «extrema direita»: denunciar a relação entre o PT e o Foro de São Paulo, criticar as posições petistas contrárias ao cristianismo, etc.



sexta-feira, 1 de outubro de 2010

Novo blogue

Muito prezados leitores,

Em 20 de janeiro deste ano, publiquei o último post do agora finado A Messalina Gaga. Na ocasião, decidi não dar mais seqüência àquele blogue moribundo, em parte por preguiça, em parte por achar que não havia nada a escrever. Há algumas semanas, porém, voltei a sentir o desejo irresistível de ter um blogue para escrever o que quisesse e ser pernóstico à vontade. É verdade que não foi um desejo tão irresistível assim. Resisti a ele por semanas sem grande esforço. De fato, talvez eu continuasse a resistir durante muito mais tempo, não fosse o tédio, este sim, o grande responsável pela minha decisão de voltar a ter um blogue.

Então, menos por um desejo irresistível e mais por pura falta do que fazer, decidi criar um novo blogue. Permitam-me, leitores, uma confidência. De início, quis criar um blogue novo, em tudo diferente do A Messalina Gaga. Quis criá-lo no Wordpress, com um template novo, e usar todos os recursos que eu teria direito. Eu queria um blogue com um projeto gráfico impecável e com um conteúdo muito superior ao do blogue pregresso.

O resultado, como vocês podem imaginar, foi um grande fracasso. Meu projeto exigia conhecimentos mínimos de programação para alterar os themes do Wordpress. Sem falar do, bem, conteúdo muito superior, o que exigiria uma inteligência superior à que Deus quis me dar. Enfim, quis um blogue novo (para um novo homem?), um projeto revolucionário, algo como nunca se viu antes. E o que logrei obter? Um blogue essencialmente igual ao anterior, com um conteúdo que será tão rasteiro e presunçoso como o foi o d'A Messalina Gaga. A única coisa que há de novo, e, fato pouco notável, não se deveu a mim, foi o desenho principal que ilustra e dá nome ao blogue. Devo ele à gentileza de um amigo, Daniel "Marga" Sabino.

Pois então, é isso. Queria algo muito melhor e continuei no mesmo lugar. Não posso terminar sem notar a ironia que há entre a impossibilidade de dar um passo muito maior do que as pernas e o nome do próprio blogue, O Saquarema. Eu não faria juz a ele se não fosse capaz de aceitar a minha condição.

Aguardem novos posts para a semana que vem.

Abraços,
F.L.

quarta-feira, 20 de janeiro de 2010

Ainda a decadência

Permitam-me esclarecer um aspecto do post anterior, que, escrito com certo açodamento, não saiu de todo correto. É evidente que, sendo o fenômeno do patriarcalismo circunscrito a determinado período da história brasileira, os autores cujas vidas acompanharam seu declínio o terão como tema natural para suas obras. Isto quer dizer que, se aqueles que viveram o fim da sociedade patriarcal no Brasil resolvem escrever sobre tal fim, trata-se de algo tão compreensível que não é nem mesmo digno de nota. Ninguém estranharia um judeu que vivesse o Holocausto e escrevesse sobre ele, etc. etc.

Porém, não era este o fenômeno que desejava assinalar. No tocante a algumas instituições da história brasileira, a impressão que se tem é a de que elas nasceram fétidas, arrastaram-se por décadas num estado de decomposição e, por fim, extinguiram-se. Não há, nessas instituições, nada de louvável ou glorioso. A nenhum homem que delas tenha participado pode ser dado, parece-me, o adjetivo de virtuoso. Naquele Brasil patriarcal, coronelista, de monocultura escravocrata e latifundiária, nunca teria havido um spoudaios sequer.

Tudo isto veio-me à mente enquanto lia Fogo Morto, que, em minha visão de então, era mais um belo exemplar de literatura sobre a decadência brasileira - no caso, da decadência do patriarcalismo e dos engenhos.

Entretanto, ao olhar a obra com mais atenção, logo vi se tratar de caso distinto. Não de todo, mas um pouquinho. É o primeiro livro que leio de José Lins do Rego, mas, a julgar por esta obra apenas, o autor se encontra um pouco distante da literatura da decadência, assim como Gilberto Freyre está distante da sociologia da decadência.

Os engenhos de Lins do Rego não são de todo desprezíveis. Pelo contrário. Na segunda parte de Fogo Morto, somos introduzidos ao engenho Santa Fé. É decerto um engenho decadente. Porém, nos tempos do coronel Tomás Cabral de Melo, era admirável. O próprio coronel, aliás, era figura que impunha respeito. Entre outras coisas, isso se devia ao fato de ser um bom trabalhador, e de não ligar para os preconceitos bocós dos outros senhores. Assim, por exemplo, o coronel Tomás ia, ele próprio, com seus comboios de açúcar até a cidade, onde venderia a mercadoria. Tal atitude escandalizava a todos. «Como era que um senhor de engenho se dava a uma posição daquela, sair acompanhando os cargueiros, como se fosse um feitor, um qualquer?».

É claro, o engenho Santa Fé tinha escravos. Mas eles não apanhavam como nos engenhos vizinhos. «Negro que apanhava só tivera um, o Luís, que bebia muito e ficava impossível, malcriado, querendo dar nos outros». Percebem? O Santa Fé parece um engenho decente. Havia escravidão, preconceito, patriarcalismo, mas isso, hypocrite lecteur, isso havia em todo o resto. O Santa Fé era um engenho digno. Tomás Cabral de Melo era um coronel digno. Trabalhava tanto ou mais que seus escravos. Não era um camumbembe qualquer.

As personagens de Fogo Morto não são completamente boçais. Dá até pra ver traços de virtude nalgumas delas, que só não se destacam mais devido ao orgulho desmedido que impera por todo lado. Enfim, tudo isto é para dizer que, se no referido romance não vemos um engenho de portento, governado por um coronel virtuoso, ao menos vemos algo próximo, o que dá a entender que isso seria possível. Não é, pois, mais um livro a tratar as instituições brasileiras como lodaçais de vícios e opressão, donde nada de bom poderia surgir.

quarta-feira, 13 de janeiro de 2010

A decadência dos trópicos

Aproveito as férias para ler Fogo Morto, de José Lins do Rego. Ótimo romance. Uma coisa, porém, chama-me a atenção. Não é que eu não me interesse pela decadência do patriarcalismo e dos senhores de engenho no Brasil. Há ótimos romances sobre o assunto - veja-se, por exemplo, Crônica da Casa Assassinada, de Lúcio Cardoso. Apenas fico com a vaga sensação de que, a julgar pela literatura, algumas coisas no Brasil nasceram decadentes. Vejam vocês quantas obras - sejam sociológicas, políticas ou romances - sobre patriarcalismo, engenhos, coronelismo, bandeiras, etc., tratam de seus períodos de decadência e quantas tratam de sua glória. Alguém já viu alguma dissertação de Sociologia intitulada «Glória e Prosperidade do Patriarcalismo Paraibano»? Eu nunca procurei, mas imagino que não exista.

Esta pequena divagação me conduz a uma outra, qual seja: na longínqua hipótese de o Brasil se tornar uma potência - não, isso não vai ocorrer, e de todo modo uso o termo potência de modo propositalmente vago -, será que as instituições brasileiras supracitadas se tornarão menos decadentes? Comparem, por exemplo, a imagem difusa que nossa mente conserva do que aprendemos sobre, digamos, os pioneiros norte-americanos e os bandeirantes brasileiros. Na minha mente, vejo os pioneiros como desbravadores, homens decentes que agiam movidos por algum ideal. Em contrapartida, a imagem que tenho dos bandeirantes é esta: índios e caboclos boçais, sujos e descalços, comandados por um ou dois brancos sujos, de braguilhas desabotoadas (supondo que as tivessem), todos eles na mais profunda complacência com a imoralidade, agindo tão-somente por razões imediatas e instintos. Em suma: os primeiros, homens de bem; os segundos, animais. Aos primeiros eu apresentaria minha família; aos segundos eu diria «xô, xô, sai daqui».

Como dizia, será possível que, se um dia o Brasil se tornar uma nação respeitável, os senhores de engenho e os bandeirantes se tornarão menos repulsivos? O patriarcalismo se tornará uma instituição menos decadente? Prefiro pensar que não.

sábado, 2 de janeiro de 2010

Os 10 mais dos anos 00


Vejam aqui a lista dos dez maiores discos dos anos 2000 segundo a Radiola Urbana. A lista tem algumas boas surpresas, como o "Rádio S.amb.a" (2000), da Nação Zumbi, e "Inspiration Information" (2009), de Mulato Astatke e os Heliocentrics. Mas eu jamais subscreveria a escolha de Jay-Z, qualquer que seja o disco.